30 novembre 2006
La respiration derrière la porte
Je marchais au milieu des alignements mégalithiques de Carnac
La lune déjà haute déformait les ombres des pierres géantes
Une brume naissante m’enveloppait doucement.
C’est là qu’elles me sont apparues, immenses, deux monstrueuses colonnes de basalte qui s’élevaient à l’infini.
Elles supportaient les gonds d’une indescriptible porte dont chaque clou dépassait en taille la grande pyramide.
Le docteur ne me crois pas. Il m’a fait attacher dans ma chambre après mon suicide loupé.
Il dit que j’ai glissé, sous le dolmen où l’on m’a retrouvé, et que le choc me fait délirer.
Ce n’est pas ce que j’ai vu qui me pousse à mourir, Mais bien ce que j’ai entendu.
La respiration derrière cette porte.
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